Béton et architecture ont une longue histoire commune, que la matière soit brut, blanche, structurel ou décarboné.
Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 113
“Le béton permet toutes les audaces, c’est à ça qu’on le reconnaît !” Cette phrase qui sonne un peu comme un dialogue de Michel Audiard résume parfaitement les possibilités qu’offre ce matériau pour ainsi dire universel. On pourrait s’amuser à trouver d’autres citations. Telle, “le béton a ceci de constant qu’il est durable !” Ou encore : “construire en béton est une question de vocabulaire…”
Et l’architecture sait très bien manier ce glossaire de terminologies au sein duquel l’imaginaire est roi. Ainsi, le béton devient kimono, en en prenant la couleur et la texture. Immaculé, il se fait passeur de lumière et point de passage. Brut, il assoit la structure et ancre sa puissance, tout en allégeant sa facture carbone. Ou encore, aérien, il trame le lieu qu’il protège.
On le voit, s’il reste trop souvent décrié, le béton est pourtant loin d’avoir démobilisé l’architecture. Les architectes ont bien conscience de ses potentialités. Surtout à l’heure des pressions environnementales fortes.
Dossier préparé par Frédéric Gluzicki, Yann Butillon et Colin Rousselet
Mini-sommaire du dossier architecture et béton
Article paru dans Béton[s]le Magazine n° 113
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