Fin avril dernier, les artistes, Brian Caddy, Faben, François Nasica et Otom, sont intervenus sur près de 80 m de palissades de trois chantiers de Nice Méridia.
De la phase chantier à la livraison des opérations, l’art irrigue le quartier, participant, au parcours culturel et artistique, de la Zac Méridia. Quatre artistes ont donc livré, chacun à leur façon, leur vision de cet éco-quartier et de ses projets. Leurs productions dialoguent avec l’environnement, l’espace public devenant un terrain d’expression unique… un atelier à ciel ouvert. « Ce Street Art, qui a vocation à se développer et à s’élargir, fait le pari de métamorphoser la ville, indique Christian Estrosi, président de l’Epa Eco-Vallée Plaine du Var, président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur et de la Métropole Nice-Côte d’Azur. Nice Méridia sera un nouveau quartier urbain de l’Eco-Vallée, celui du XXIe siècle, éco-exemplaire et connecté. Il sera un quartier d’habitation, de travail et de divertissement, un lieu de vie où l’art et la culture auront une véritable place. Nice Méridia proposera un parcours artistique avec des œuvres, des fresques, des sculptures, pourquoi pas des projections lumineuses sur les places, dans les rues, les parcs, et même dans les halls d’immeubles. »
Brian Caddy, Faben, François Nasica et Otom ont accompagné la construction de trois immeubles : Anis, Pléiade et Odyssée, le long du tramway 3. Ainsi, très inspiré par la culture musicale soul, jazz, funk, les couleurs et les formes issues de la culture hip hop des années 1980-1990, Brian Caddy a décidé de faire un clin d’œil à l’architecte Jean Nouvel, qui a conçu les immeubles Pléiade & Odyssée. Il a créé des anamorphoses et utilisé des tons chers à l’architecte : le gris, le noir, le rouge, l’ocre et le vert. Quant à Faben, l’artiste multi-médias, issu de la scène graffiti et du Street Art, il a livré son interprétation de l’Eco-Vallée, en donnant à voir la nature. Il y a distillé aussi un message de paix et d’amour. Dans Nice Méridia, François Nasica a baptisé sa performance “Aller, c’est aller vers l’autre” et y a exprimé l’importance et la nécessité de réunir plutôt que de diviser. Il a été séduit par la dimension écologique et sociale du nouveau quartier. Enfin, l’art d’Otom est inspiré par la BD, le cyberpunk et le BMX. Son œuvre offre une large palette de contrastes.