L’avis du Cese sur “les filières lin et chanvre au cœur des enjeux des matériaux biosourcés” aborde les potentialités environnementales, sociales et économiques de ces deux fibres végétales.
Les enjeux climatiques et environnementaux, conjugués à l’épuisement des ressources minérales et pétrolières, conduisent à explorer de nouveaux matériaux issus du végétal. Emergent ainsi des objets conçus avec du maïs, de la pomme de terre, ou intégrant de la fibre de lin et de chanvre. L’avis du Cese sur “les filières lin et chanvre au cœur des enjeux des matériaux biosourcés” aborde les potentialités environnementales, sociales et économiques de ces deux fibres végétales, pour contribuer à une société moins dépendante des hydrocarbures. Le Cese a formulé un ensemble de préconisations qui doivent permettre de créer un cadre plus favorable aux innovations issues du lin et du chanvre en France, autant dans le design, les objets de sports ou de loisirs, l’automobile ou encore dans la construction.
L’avis a été présenté le 10 novembre par sa rapporteure Catherine Chabaud (groupe des personnalités qualifiées), en présence de la présidente de la section de l’environnement Anne-Marie Ducroux (groupe “Environnement et nature”).
Ces propositions sont organisées selon 10 axes, afin de lever certains freins au développement du lin et du chanvre : l’adaptation des formations, l’analyse du cycle de vie (ACV), la démarche environnementale, la construction d’une véritable stratégie nationale, les démarches structurantes, la stabilisation de la production, des prix et des revenus des fibres végétales, l’adaptation de la réglementation et de la normalisation, la diversification des débouchés des filières lin et chanvre et le redéploiement d’une filière historique. « Les pertinences techniques et environnementales du lin et du chanvre que l’on redécouvre aujourd’hui, constituent un véritable défi pour la France. Reprendre la main sur les premières transformations et développer des filières matériaux créera des débouchés sur le territoire national, permettant de rapatrier la valeur ajoutée et de relocaliser des emplois », souligne Catherine Chabaud.
Plus d’information sur le site du Cese