Les rupteurs Schöck Rutherma de nouvelle génération

Arnaud Le Brun
19/09/2024
Modifié le 19/09/2024 à 10:13

Plus performante, la nouvelle génération de rupteurs Schöck Rutherma est désormais certifiée pour les projets en zone sismique.

Les nouveaux rupteurs Schöck Rutherma DF-S/DFi-S permettent de traiter tous les projets en zone sismique. [©Schöck]
Les nouveaux rupteurs Schöck Rutherma DF-S/DFi-S permettent de traiter tous les projets en zone sismique. [©Schöck]

Depuis plus de 40 ans, les rupteurs de ponts thermiques Schöck s’imposent comme des solutions répondant aux exigences structurelles, thermiques et acoustiques. Et grâce à de constantes améliorations, leurs domaines d’application se révèlent particulièrement larges. Et cela, en se conformant à tous types de jonctions : béton/béton, béton/acier, béton/bois…

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De quoi traiter les ponts thermiques de toutes les configurations structurelles. Et aujourd’hui, ce sont les modèles Schöck Rutherma DF/DFi qui se trouvent au cœur de l’actualité. Ces derniers sont dédiés au traitement des ponts thermiques entre dalle et façade dans le cadre d’une isolation thermique par l’intérieur (ITI).

Une performance thermique améliorée

Trois évolutions ont été apportées à la nouvelle génération de rupteurs Schöck Rutherma DF/DFi. Tout d’abord, cela concerne les boucles de moment qui reprennent le moment fléchissant sur l’appui au niveau du rupteur. En effet, le diamètre de la partie en inox a été réduit. Ceci, afin de restreindre les ponts thermiques entre l’extérieur (la façade) et l’intérieur (la dalle). Un choix voulu, puisque ces éléments traversants en acier occasionnent de petites conductions thermiques. De facto, diminuer le diamètre induit de moindres conductions. Le deuxième changement est lié aux plaques coupe-feu, en partie inférieure et supérieure du rupteur. Au départ en matériau silico-calcaire, ils ont été remplacés par des bandes de laine minérale protégées par un profilé en PVC. Ce qui offre une résistance optimale au feu. De plus, auparavant débordantes, ces plaques sont désormais affleurantes pour faciliter leur mise en œuvre. Sans surcoût, ces deux modifications ont permis d’améliorer la performance d’isolation thermique du produit. Cette dernière est ainsi passée d’une valeur Psi de 0,13 à 0,10 W/(m.K).

Une résistance au cisaillement

D’autre part, Schöck a lancé une ligne anti-sismique, qui a été validée par le CSTB le 31 mai 2024. Il s’agit des rupteurs Schöck Rutherma DF-S/DFi-S. Ceux-ci sont dotés de boucles horizontales, perpendiculaires aux boucles d’efforts tranchants et de moment. Ce qui offre, par conséquent, une résistance au cisaillement. C’est-à-dire la transition latérale de la dalle par rapport à la façade. En effet, lors d’une secousse sismique, une accélération horizontale entraîne une translation différentielle entre le plancher et la façade. Et dans ce cas précis, l’effort de cisaillement va être repris par l’insertion de ces boucles horizontales “sismiques”. Celles-ci sont toujours au nombre de deux par mètre linéaire. En outre, ces versions “sismiques” présentent les mêmes propriétés structurelles et thermiques que les modèles dits “statiques”. Les livraisons de ces nouveaux rupteurs DF-S/DFi-S sur chantier sont, d’ores et déjà, en cours, débutées en septembre 2024. Simples et rapides à mettre en œuvre, ces rupteurs de ponts thermiques permettent de traiter tous les projets soumis aux exigences parasismiques en ITI en France métropolitaine.

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