L’Observatoire BBC : Nouveaux paliers franchis

Muriel Carbonnet
23/10/2019
Modifié le 13/08/2020 à 19:29

Le tableau de bord des labels Effinergie au 3e trimestre est désormais disponible. Décryptage.

L’Observatoire des bâtiments bepos et basse consommation (BBC) a publié le tableau de bord des labels Effinergie du 3e trimestre.
L’Observatoire des bâtiments bepos et basse consommation (BBC) a publié le tableau de bord des labels Effinergie du 3e trimestre. [©DR]

L’Observatoire des bâtiments bepos et basse consommation (BBC) a publié le tableau de bord des labels Effinergie du 3e trimestre. Depuis la création de ces labels, plus de 938 000 logements et 14 Mm2 de constructions tertiaires ont été concernés par ces labels. Les derniers résultats révèlent le franchissement de certains paliers lors de ce 3e trimestre. En effet, la barre symbolique des 5 000 logements Effinergie 2017 a été franchie le 30 septembre 2019. Avec 5 264 logements répartis sur 122 opérations en cours de labellisation. Ces projets concernent principalement des logements collectifs (63 %) ou groupés (31 %). Ils ont pour objectif d’obtenir les labels BBC Effinergie 2017 (55 %) ou Bepos Effinergie 2017 (44 %). Le label Bepos+ Effinergie 2017 est peu sollicité. Ces labels présentent une belle dynamique avec autant de demandes déposées sur les 9 premiers mois de l’année 2019 qu’au cours de l’année 2018. Quant au label Bepos-Effinergie 2013, il a lui aussi franchi un cap, puisque 100 opérations dans le tertiaire en France ont été réalisées.

Au-delà de la croissance d’Effinergie 2017 et de Bepos-Effinergie 2013, Effinergie+ continue son développement avec près de 60 000 logements, dont 3,1 Mm2 dans le secteur tertiaire pour 238 opérations.

En revanche, les labels concernant la rénovation sont moins en vogue. Alors que le nombre de demandes du label BBC-Effinergie était déjà en baisse au 1er trimestre, cette diminution s’est confirmée pour le secteur résidentiel au 3e trimestre. Cette chute est estimée à – 30 % par rapport à 2017 et 2018. Elle pourrait se justifier de par différents facteurs. Parmi elles, la réorganisation des bailleurs sociaux dans le cadre de l’application de la loi Elan ou encore la baisse des ressources financières des acteurs. Dans le secteur tertiaire, 449 opérations, soit 3,6 Mm², sont concernées par une rénovation basse consommation. Le nombre de demandes décroît depuis 2015 pour atteindre une vingtaine en 2018.