La rénovation énergétique des bâtiments anciens nécessite un travail particulier au niveau du choix des travaux à effectuer. Mais une fois le protocole validé, comment se déroule la mise en place du chantier ?
Dans la rénovation de bâtiments anciens et de façon générale, les moyens constructifs, les matériaux et innovations appliqués sont des paramètres primordiaux. D’une part, pour assurer la pérennité du bâti. Et d’autre part, pour offrir à ses occupants confort et économies d’énergie. Mais une fois le protocole validé, comment se déroule la mise en place du chantier ?
Dans le Ve arrondissement de Paris, le lycée Henri IV s’illustre non seulement pour sa réputation académique, mais aussi pour son bâtiment ancré dans l’histoire. En effet, l’établissement est classé Monument historique de la Ville de Paris. Ses bâtiments comprennent des édifices datant du Moyen-Age, du XVIIe et XVIIIe siècle. Le lycée a ainsi hérité de l’ancienne abbaye de Sainte-Geneviève. Entre 2001 et 2013, des études montrent la nécessité de restaurer la Croisée des Génovéfains, et notamment son dôme. « Ici, deux bâtiments se croisent en forme de croix, explique François Leterme, responsable de l’agence Layher Ile-de-France. La Croisée des Génovéfains était en très mauvais état sanitaire. Le dôme en ardoise de 15 m de diamètre était recouvert d’une bâche classique de chantier et un filet de sécurité protégeait les élèves d’éventuelles chutes de gravats. »
Du matériel technique
Lieu de passage, cet espace dessert de grandes salles d’examen et la bibliothèque. Xavier Lagneau, architecte du Patrimoine, IDF Construction Durable est donc intervenu pour le Conseil général d’Ile-de-France. Et ce afin de réaliser des travaux au niveau de la charpente, de la couverture du dôme et du terrasson, la restauration des fresques peintes par Jean Restout en 1730 et des vitraux.
« Nous intervenons majoritairement sur des rénovations et réhabilitations lourdes de Monuments historiques en Ile-de-France. Layher France dispose de l’expertise pour ce genre de chantiers. Le choix des échafaudeurs est très sélectif et nous avons la typologie Cet article est réservé aux abonnés
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