Avec la crise sanitaire, les ventes de matériels pour le béton se sont effondrées. Ce sont les toupies qui ont bu la tasse, avec un recul de 41,5 %.
A tous les niveaux, l’année 2020 sera “particulière”. Certains se posent déjà la question de savoir s’il ne faudrait pas directement passer de 2019 à 2021, voire 2022 ? Mais là, on laissera à d’autres le soin de répondre à cette interrogation absurde… Ceci, pour nous permettre de nous concentrer sur la réalité. Et celle des chiffres nous remet toujours les pieds sur terre. Ainsi, les deux premiers trimestres 2020 ont vu un net recul des ventes de matériels liés à l’univers des bétons. Du moins en ce qui concerne les toupies et les pompes à béton, car les données touchant aux centrales à béton restent, pour l’heure, indisponibles, auprès d’Evolis (ex-Cisma).
Toupies et pompes à béton ont souffert au premier semestre 2020.
En mettant un coup de zoom sur les chiffres des toupies, on constate un recul de 28,6 %, entre janvier et mars, puis de 42,4 %, entre avril et juin. En données réelles, cela aboutit à 198 toupies vendues durant le premier trimestre 2020 et tout juste 168, durant le deuxième. Un an plus tôt, nous étions respectivement à 283 unités et à 342 unités. La chute est donc violente : – 41,5 % sur un semestre, soit la perte de 259 toupies, qui sont restées chez les concessionnaires et autres équipementiers. Demeure encore la question du second semestre 2020 : que nous réservera-t-elle ?
Les pompes à béton automotrices ont connu une période aussi délicate, même si la baisse des ventes a été moindre. En même temps, les volumes sont ici beaucoup plus modestes. On parle en dizaines d’unités… En résumé, à peine 15 pompes ont trouvé preneurs au premier trimestre 2020 et environ 18, au deuxième trimestre. Soit un recul de 32,4 %, puis de 25 %. En 2019, nous étions au-dessus des 20 unités aux mêmes périodes : 21 pompes vendues entre janvier et mars et 23, entre avril et juin. Le second semestre avait conservé la même dynamique avec 40 unités supplémentaires commandées et livrées. Qu’en sera-t-il pour cette fin d’année ?