Micro-béton quartzé pour le musée d’Arromanches

Actualités
Arnaud Le Brun
15/12/2023

Dans le cadre de la réfection de musée du Débarquement d’Arromanches, l’agence Projectiles fait appel aux compétences d’Esolia.

Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 109

Les sols du musée du Débarquement d’Arromanches-les-Bains sont réalisés en micro-béton quartzé. [©Esolia]
Les sols du musée du Débarquement d’Arromanches-les-Bains sont réalisés en micro-béton quartzé. [©Esolia]

Calvados. Depuis le mois de janvier 2021, le musée du Débarquement d’Arromanches-les-Bains, près de Caen, est en pleine reconstruction. Il doit remplacer l’ancien musée, édifié juste après la guerre. Le projet est porté par l’agence Projectiles, maître d’œuvre de l’opération. Il se décline en 2 tranches de travaux. Achevée en avril 2023, la première consiste en l’édification du musée et de sa terrasse. S’en suit la deuxième partie qui concerne les bureaux et la réserve. Parmi les 23 entreprises ayant participé aux travaux, figure Esolia, chargée de couler les 1 800 m2 de sol répartis sur deux niveaux.

Application d’un micro-béton quartzé

« L’architecte de l’agence Projectiles voulait un béton lisse, tout en restant assez brut, précise Etienne de Poulpiquet, commercial chez Esolia. De plus, il a émis le souhait d’un sol décoratif. Par conséquent, nous avons fait le choix d’appliquer un micro-béton quartzé présentant un aspect ciré gris anthracite. Nous y avons incorporé un durcisseur. La difficulté résidait dans le coulage sur 7 cm d’épaisseur, peu commun pour ce type d’éléments. Pour y parvenir, nous avons dû modifier la granulométrie, en passant à des granulats d’un diamètre de 10 mm au lieu de 20 mm habituels. De plus, nous devions éviter les risques de fissuration, les fortes chaleurs lors du mois de juillet amplifiant ce phénomène. Nous avons donc mis en place un treillis adapté, ainsi qu’une fibre polypropylène. »

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Un aspect ciré gris anthracite

Esolia s’est aussi chargée de couler ce même micro-béton quartzé sur les marches des escaliers préfabriqués par l’industriel Cmeg. Afin d’effectuer la totalité des travaux,135 m3 de béton ont été nécessaires. Ces derniers proviennent de la centrale à béton du groupe Pigeon, située à Douvres-la-Délivrande. « Nous sommes heureux d’avoir pu participer à ce projet architectural audacieux. Une fois le programme terminé, les visiteurs pourront fouler ce sol d’un aspect ciré gris anthracite. Via notre savoir-faire, nous accomplissons notre devoir de mémoire », conclut Etienne de Poulpiquet. L’inauguration du nouveau musée est prévue le 6 juin 2024, jour du 80e anniversaire du Débarquement. 

Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 109

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