Myral vient d’obtenir du CSTB un additif à son Avis technique pour son revêtement de façades M32.
Afin de s’adapter au maximum aux différentes problématiques constructives, Myral fait évoluer ses certifications techniques. L’industriel vient d’obtenir du CSTB un additif à son Avis technique pour son revêtement de façades. « Aujourd’hui, la solution Myral, c’est un produit : le M32, qui peut couvrir de nombreuses utilisations dans le domaine de l’isolation par l’extérieur, explique Julien Bagnard, responsable du bureau d’études. En effet, nous voulons proposer aux maîtres d’œuvre, architectes ou bureaux d’études, une solution “caméléon”. Nous menons, ainsi un travail permanent de développement et de certification, afin de transcrire ses avancées sur des projets réels. »
Plusieurs nouveautés ont donc été apportées à l’Avis technique. Jusqu’alors limitée à 120 mm, l’épaisseur de l’isolant complémentaire derrière le panneau M32 peut désormais atteindre les 220 mm. Une façon de doubler les possibilités thermiques du produit et d’atteindre un R de 12,6 m2.K/W. Le M32 n’a plus de restrictions “zones sismiques”. Enfin, le brevet de la finition façon joint debout est désormais intégré à l’Avis technique.
Répondre à toutes les demandes
« L’ensemble de ces évolutions nous permet de répondre à quasi toutes les attentes esthétiques ou thermiques du marché. Ceci, sans avoir à être limités par les questions techniques. Par exemple, les architectes ont toute la liberté de donner corps à leur inspiration. Que ce soit pour un rendu traditionnel en choisissant des aspects crépis, bois ou très contemporain. Et en marquant les volumes du bâtiment avec un joint debout ou creux. Ils peuvent jouer avec les couleurs, les finitions et les effets de matières. Tout en choisissant des revêtements de grandes longueurs, jusqu’à 14 m, à poser en vertical ou en horizontal… »
Du côté de la résistance au feu, le bureau d’études de Myral a défini et applique une stratégie “incendie”. En effet, l’industriel réalise une multitude de tests pour comprendre et explorer le comportement du produit. « Nos travaux nous permettent aujourd’hui d’assurer un véritable nid technique et réglementaire, conclut Julien Bagnard. C’est-à-dire qu’avec notre Avis technique et une APL, une attestation de laboratoire qui va intégrer un maximum d’éléments concernant le risque incendie, nous allons être en mesure de trouver une solution à la quasi-totalité des projets présentés. »