NGE/GTS : Une paroi clouée auto-drainante

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Rédaction
04/12/2013

GTS, une filiale du groupe NGE, a développé un nouveau procédé de paroi clouée auto-drainante, au terme de 5 années de recherche collaborative avec l’Insa (Lyon) et l’Ifsttar qui offrent des avancées dans les domaines de la sécurité, de la technique et de l’impact environnemental.

298-NGE-BDGTS, une filiale du groupe NGE, a développé un nouveau procédé de paroi clouée auto-drainante, au terme de 5 années de recherche collaborative avec l’Insa (Lyon) et l’Ifsttar qui offrent des avancées dans les domaines de la sécurité, de la technique et de l’impact environnemental. Plus sûr et moins énergivore que la mise en œuvre d’une paroi en béton projeté, ce procédé est préconisé dans tous les domaines d’application d’une paroi clouée classique en déblai ou en remblai : confortement de fouille, élargissement de plate-forme routière, reprise de glissement de terrain amont et aval… Il entend répondre aux caractéristiques négatives de la paroi en béton projeté : « risque de sinistralité liée au défaut de drainage, surconsommation de matières premières, dangerosité de son application, bilan carbone défavorable, nuisances pour les riverains… », considère GTS.

En lieu et place du béton projeté traditionnel, cette paroi se présente sous forme d’écailles de béton préfabriquées solidaires des ancrages de confortement et assemblées les unes aux autres, grâce à l’industrialisation du procédé, les quantités de ciment et d’acier sont considérablement réduites. D’une taille standard de 3 m2, ces écailles sont dimensionnées selon l’Eurocode 2 et EN 206.

« Une couche de drainage spécifique – sa haute perméabilité préserve l’ouvrage des sinistres liés aux venues d’eau – assure l’interface mécanique avec le terrain naturel », souligne Philippe Robit, responsable du département R&D de GTS. Cette dernière résout ainsi la question du drainage et de ses conséquences. « Une véritable innovation de rupture qui offre de nouvelles perspectives de développement », explique Christian Altazin, directeur général de GTS. En substituant au béton projeté un matériau drainant préfabriqué, GTS a réglé tous les problèmes d’efforts de cisaillements sur les clous, de coûts ou encore de bilan carbone liés au procédé classique de paroi clouée et aux multiples hors-profils.

GTS a construit une paroi clouée de 200 m2 selon le nouveau procédé et une paroi témoin clouée en béton projetée sur le site expérimental à Ribes (38) dans la carrière de Bevenais. Ces deux murs ont été instrumentés par la société Mire (groupe NGE) avec plus de 100 mires relevées chaque semaine et 70 capteurs d’effort et de pression par l’Insa de Lyon. Cette instrumentation a permis de suivre leur évolution en situation de sollicitations progressives.

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