Une nouvelle centrale pour Béton Sud 84

Article Paru dans le n°106 de Béton[s] le Magazine

Bouches-du-Rhône. Fondée en 1992 à Orange et aujourd’hui filiale du groupe Delorme, Béton Sud 84 poursuit son essor. L’industriel vient ainsi d’inaugurer sa troisième centrale à béton. Située à Châteaurenard, elle remplace une unité Skako Concrete avec un malaxeur de 1,25 m³, acquise  auprès de l’industriel Matière fin 2016.

Dorénavant, une centrale Liebherr Betomix A/RIM 2,25 m³ avec skip de reprise lui a succédé. « Aujourd’hui, nos trois sites sont équipés de ce même type de centrales Liebherr, précise Bruno Delorme, président de Béton Sud 84. Cette nouvelle unité concrétise notre maillage territorial. Elle offre à nos clients une meilleure réactivité dans la réponse à leurs besoins. De plus, cela nous permet de diversifier notre catalogue de formules de bétons. »

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Composition de la nouvelle centrale

Au niveau des travaux de reconstruction, SoluTP (filiale Delorme) a assuré les terrassements et la pose des réseaux. Et l’entreprise BT Construction de Sorgues s’est chargée du génie civil. Liebherr, lui, a réalisé le montage de la centrale en tant que telle.

Outre un malaxeur de belle capacité, la nouvelle unité dispose de six cases à granulats de 35 m³ et de quatre silos pour les liants de 80 t chacun. Un 5^e est déjà programmé. Un local à adjuvants maçonné d’environ 45 m² complète le dispositif.

Côté logistique, le site de Châteaurenard profite de quatre toupies Liebherr et Schwing Stetter de 8 m³ sur porteurs Mercedes Benz et Renault Trucks. A quoi s’ajoutent un malaxeur pompe Schwing Stetter FBP 21 et une pompe à béton S 28X de même marque. Des équipements communs aux trois centrales Béton Sud 84.

Réutiliser les eaux de recyclage

En ce qui concerne le traitement des eaux de process, la centrale est équipée de quatre bassins de décantation. Ce qui permet de réutiliser les eaux recyclées pour la production des bétons et pour le lavage des toupies. Particularité de cette centrale, elle est équipée de deux goulottes spécifiques. La première permet d’écouler le béton dans la benne d’un camion. La hauteur de fût a été diminuée pour éviter les pertes. Tandis que la deuxième récupère les eaux de lavage du malaxeur pour les diriger vers les bassins de décantation. A terme, un réseau d’asperseurs sera installé. Ces équipements positionnés sur les cases à granulats ont pour but de rabattre les poussières au niveau de l’aire d’évolution des camions. Ainsi, le réseau d’asperseurs compte utiliser les eaux de recyclage via un système d’arrosage.

« Nous visons une production annuelle de 30 000 m³ de béton, sachant que cette centrale a un potentiel nettement plus élevé. Notre zone de chalandise s’étend dans un périmètre de 30 km autour de la centrale. A savoir, du Sud du Vaucluse au Nord des Bouches-du-Rhône », conclut Bruno Delorme.

Article Paru dans le n°106 de Béton[s] le Magazine

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