“Nuit Blanche” : Eqiom, partenaire de Pierre Larauza

Muriel Carbonnet
04/10/2019
Modifié le 21/09/2021 à 16:05

Ce samedi 5 octobre, le programme de la “Nuit Blanche” s'étalera de 19 h 00 à 7 h 00 du matin à Paris et en banlieue. Retrouvez au parc de la Villette, la sculpture-documentaire de Pierre Larauza. Avec la participation d’Eqiom.

Retrouvez au parc de la Villette, la sculpture-documentaire de Pierre Larauza. Avec la participation d’Eqiom.[©Eqiom]
Retrouvez au parc de la Villette, la sculpture-documentaire de Pierre Larauza. Avec la participation d’Eqiom.[©Eqiom]

Ce samedi 5 octobre, le programme de la “Nuit blanche” s’étalera de 19 h 00 à 7 h 00 du matin à Paris et en banlieue. Une nuit pour découvrir des musées, des expositions, des installations éphémères…

Côté béton, nous avons retenu la sculpture-documentaire intitulée “30 août 1991, Tokyo” du plasticien Pierre Larauza. Elle sera visible en plein cœur du parc de la Villette (XIXarrondissement). Pour faire court, cette installation propose une reconstitution historique grandeur nature du saut en longueur de l’athlète Mike Powell, à Tokyo, en 1991. Tout en invitant le public à s’y mesurer, en sautant dans un vrai bac à sable… Un projet ludique au croisement de l’art, du sport et du documentaire.

Parmi les partenaires de Pierre Larauza, on peut citer Eqiom. Le cimentier a fourni le béton coulé en place et le sable pour réaliser l’œuvre in situ. « Nous sommes fiers d’accompagner Pierre Larauza dans cette démarche artistique innovante et permettre ainsi aux Parisiens de vivre une expérience artistique unique », déclare Mathieu Morel, responsable produits spéciaux chez Eqiom Bétons région Ile-de-France – Normandie. Et Sahar Seifi, animatrice produits spéciaux, d’expliquer : « Nous avons proposé à Pierre Larauza un ciment CEM III très écologique. Puis, la formulation s’est effectuée dans notre centrale de Pantin. Nous avons fourni 4,5 m3de notre Béton Plancher Renforcé, qui a été coulé ensuite en place ».

A cette occasion, Béton[s]le Magazine a interviewé Pierre Larauza, en plein montage, sur son œuvre présentée à la “Nuit Blanche”.

Le plasticien Pierre Lazaura, lors du montage de la sculpture-documentaire, qui sera présentée à La Nuit Blanche du 5 octobre. [©Pierre Lazaura]
Le plasticien Pierre Lazaura, lors du montage de la sculpture-documentaire, qui sera présentée à La Nuit Blanche du 5 octobre. [©V. Manuel Ramos, entreprise de nettoyage WORLD NET]

Pouvez-vous nous parler de votre installation, qui sera présentée toute la nuit du 5 octobre, dans le cadre de la Nuit Blanche, à Paris ?

Pierre Larauza : Au sens propre, c’est une installation, mais je préfère parler de sculpture-documentaire. Thèse que je défends dans mon doctorat. Dont c’est la dernière année. Dans mes œuvres, je reconstitue au plus proche possible. un événement historique. J’ai choisi de mettre en scène le saut en longueur de Mike Powell. En effet, le 30 août 1991, à Tokyo, l’athlète réalise, avec 8,95 m, le saut en longueur le plus long de l’histoire. Toujours imbattu à ce jour. 
J’ai recrée toute l’installation sportive datant de 1991 : la piste d’élan, le bac à sable, 8 paires de chaussures en plâtre synthétique reprennent les différents moments du saut…  Le public ne verra que l’installation, il n’y a pas d’images d’époque. Par contre, il y aura des archives sonores de l’évènement présenté par Patrick Montel, commentateur de l’époque, spécialiste de l’athlétisme. Les visiteurs seront ainsi immerger à Tokyo, au moment même où le sportif effectue son célèbre saut en longueur, battant le mythique record de Bob Beamon, de Mexico, en 1968. Ce qui fait sens, c’est que j’ai rencontré Mike à Los Angeles, au printemps denier, pour échanger avec lui de ce moment. 

Pourquoi avoir choisi le béton dans votre sculpture-documentaire ?

P. L. : Le béton est le matériau de prédilection de l’architecture. Avant d’être artiste, j’étais architecte. De plus, j’aime les connotations de ce matériau : la résistance, la puissance, la force… Tout comme le saut de Mike. Et le fait que cette nuit ait lieu à l’automne et en plein air, nécessitait un matériau pérenne.

Parmi vos partenariats, on peut citer le cimentier Eqiom. Comment s’est passée votre rencontre ?

P. L. : Lors de mes recherches d’un partenaire cimentier, j’ai été attiré par l’ouverture d’esprit d’Eqiom sur son site Internet. J’ai envoyé un email. Et Elisabeth Latapie, la directrice de la communication, m’a recontacté rapidement. Après plusieurs échanges téléphoniques et une visite du leur show-room à Montreuil-sous-Bois, j’ai été conseillé sur le choix des matériaux. Et leurs équipes se sont vraiment mises à mon service. Malgré le fait que ma sculpture-documentaire soit éphémère et ne dure que la nuit du 5 octobre. Petite anecdote, en plus du ciment, Eqiom m’a fourni le sable. Elles ont commencé par me proposer un sable ordinaire 0/4, mais il n’était pas assez sécure pour les sauts du public. Le cimentier a donc été cherché loin dans un de ses entrepôts un autre sable 0/2. J’ai pu compter sur le cimentier jusqu’au bout. 

Propos recueillis par Muriel Carbonnet

Informations pratiques :
Le samedi 5 octobre 2019, de 19h à 3h
Parc de la Villette, entrée au 211 avenue Jean Jaurès, puis rejoindre le parvis du restaurant “My Boat”, à côté des Folies du parc de la Villette (Folie L5), près du canal.