En se basant sur la recyclabilité du béton cellulaire, Xella a l’objectif de mettre fin à la mise en décharge de ses rebuts d’ici à 2030.
En se basant sur la recyclabilité du béton cellulaire, Xella a l’objectif de mettre fin à la mise en décharge de ses rebuts d’ici à 2030. Avec l’organisme Ecominero, l’industriel travaille sur le projet de création d’une filière de recyclage du béton cellulaire. L’une de ses préoccupations les plus ambitieuses est d’intégrer une approche d’économie circulaire dans tous ses processus. Mais aussi d’optimiser ses procédés de fabrication, en investissant dans des systèmes de concasseur et de crible pour broyer et revaloriser les chutes de production en poudre ou en granulat.
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Résultat, le groupe diminue le nombre de déchets générés et sa consommation des matières premières vierges. Ainsi, près de 25 % des matières premières utilisées sont issues de produits revalorisés et de déchets de sa production. Quant à la poudre de béton cellulaire générée par l’activité Xella, elle est recyclée en intégralité.
Réinjecter les déchets collectés dans la production
Les reliquats de production passés dans le concasseur et dans le crible sont triés en fonction de la dimension des granulats. Ceux qui ne sont pas réinjectés dans le process sont stockés, selon leur taille, dans des big bags. Ces granulats peuvent ainsi être utilisés dans diverses applications, dont certaines sont en cours d’expérimentation. Telles que l’emploi de granulats pour de l’isolation thermique, le nivellement de sol… Les déchets triés peuvent ainsi être réacheminés sur les sites de production et réinjectés dans de nouveaux blocs de béton cellulaire ou être concassés en matériaux secondaires pour d’autres applications.
Cette démarche vertueuse permet de limiter les tonnes de chutes de béton cellulaire en décharge ou en remplissage dans une carrière.
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