De natures diverses, les pathologies des bétons peuvent avoir de graves conséquences sur la pérennité d’un ouvrage. L'alcali-réaction est l'une d'entre elles. Analyse du phénomène en partenariat avec le Lerm* (groupe Setec).
Article paru dans le n° 101 de Béton[s] le Magazine
I – Qu’est-ce que l’alcali-réaction ?
L’alcali-réaction correspond à une réaction de gonflement interne (RGI) se produisant en présence d’humidité. Ceci, entre des phases minérales mal cristallisées contenues dans certains types de granulats (Fig. 1) et les alcalins présents dans la solution des pores du béton, fortement basique. Il s’agit d’une réaction dite “endogène”. Car les composés qu’elle implique sont présents dans la composition initiale du béton et ne nécessite pas d’apports d’agents agressifs extérieurs. L’alcali-réaction ne peut se développer que si trois conditions simultanées sont réunies :
• présence de silice réactive ou de silicates réactifs dans le mélange granulaire ;
• présence d’alcalins solubles ou actifs (Na2O + K2O), exprimés sous forme de Na2Oéq, à une teneur supérieure à un seuil critique ;
• un environnement humide : humidité relative au-dessus d’une valeur seuil, de l’ordre de 80/85 % (facteur externe).
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