Afin de décarboner le secteur de la construction, Holcim a imprimé un pont circulaire en béton dans son centre d’innovation, près de Lyon.
Un ouvrage un peu particulier a fait son apparition au centre d’innovation d’Holcim, près de Lyon. Il s’agit de Phœnix, un pont circulaire imprimé en 3D béton. Afin d’y parvenir, l’industriel a mis au point, grâce à sa technologie circulaire EcoCycle, une encre minérale personnalisée. Particularité : cette dernière intègre des matériaux de démolition recyclés et un ciment EcoPlanet 100 % recyclé.
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Dans ce projet, Holcim a pu compter sur l’aide de ses partenaires pour réaliser cet ouvrage. A savoir : Block Research Group de l’ETH Zurich, le Zaha Hadid Architects Computation and Design Group et Incremental3D. « Cet édifice résulte d’un objectif commun avec nos collaborateurs, déclare Edelio Bermejo, responsable R&D chez Holcim. Celui de démontrer que des infrastructures importantes peuvent être réalisées d’une manière originale, tout en respectant l’environnement. Ce projet illustre notre volonté de décarboner le bâtiment pour un avenir à zéro émission. Au total, 10 t de matériaux recyclés ont été nécessaires pour concevoir ce pont. »
Réduire l’utilisation des matériaux
La construction circulaire, qui fait appel à la conception assistée par ordinateur (CAO) et à l’impression 3D, permet de réduire jusqu’à 50 % les matériaux utilisés. Et tout ceci, sans compromettre les performances. D’une forme arrondie de par sa conception, Phœnix ne tient que par la compression et sans armatures. De plus, cet ouvrage a été assemblé sur place grâce à des ensembles qui peuvent être facilement démontés et recyclés. D’ores et déjà, Holcim et ses partenaires étudient la possibilité d’étendre ce projet, dans le but de fournir des solutions d’infrastructures durables.
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