Édito
Le sigle, qui cache la forêt
E+C- : un joli petit sigle, qui sonne bien à l’oreille, signifiant “énergie positive et réduction de carbone”. Derrière ces deux lettres agrémentées de leurs symboles mathématiques se cache tout un champ d’expérimentations à réaliser par tous les acteurs de l’acte de construire, afin de définir les seuils de la future réglementation environnementale RE 2018. On parle de seuils réalistes pour tendre vers des bâtiments à énergie positive, tout en réduisant l’empreinte carbone des réalisations sur l’ensemble de leur cycle de vie. L’objectif n’est pas d’alimenter cette base de données de bâtiments exemplaires, mais d’une production courante telle qu’elle se fait dans toutes les gammes de produits. Il faut que les choses soient réalistes… Et le béton dans tout ça ? Il semble tirer son épingle du jeu, puisque l’expérimentation fait la démonstration qu’il n’existe pas de solutions constructives miracles et met en avant le nécessité d’une approche collaboratives entre les parties prenantes. L’empreinte carbone réelle du béton semble donc assez éloignée de l’idée - reçue – que l’on s’en fait. En même temps, elle ne cesse de reculer. A côté de cela, le matériau apporte de l’inertie durant sa vie en œuvre et sait retrouver une second vie une fois valorisé. Des éléments à découvrir dans le dossier “Béton et éco-performance”, en p. 22 et suivantes.
Bonne lecteur.
Frédéric Gluzicki
Directeur de la publication
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