Projection tout en courbe pour Albizzati

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Yann Butillon
23/03/2023

Pour le learning Center de l’université de Haute-Alsace, le franc-comtois Albizzati a créé et projeté des voiles courbes.

Article paru dans le n°105 de Béton[s] le Magazine

Tout en courbe, le Learning Center de Mulhouseest l’œuvre d’Albizzati. [©Albizzati]
Tout en courbe, le Learning Center de Mulhouse est l’œuvre d’Albizzati. [©Albizzati]

Au début d’année, l’Université de Haute-Alsace a inauguré son nouveau Learning Center, centre de ressources et de savoir du campus. Un bâtiment à la forme futuriste, alliant bardage métallique et courbes en béton. « La partie la plus technique était le rez-de-chaussée, où nous avons construit des voiles béton courbes et avec une inclinaison de 10° », explique Mathieu Courbot, ingénieur travaux chez Albizzati. L’entreprise du nord Franche-Comté, en charge des travaux de gros œuvres, a dû trouver la méthode la plus adapté à ce chantier particulier. « Au départ, nous pensions utiliser des coffrages, mais très vite, nous nous sommes dirigés vers une solution de béton projeté. » Pour ce faire, Hans Coffrage a construit l’ensemble des guides à l’aide d’une machine à commande numérique, et le tout est réglé sur site au laser.

60 m3 de bétons ont été projetés

« Nous avons posé nos armatures et projetés le béton par voie sèche. Nous avons ensuite réglé et taloché le béton manuellement. » Le béton est issu de la centrale mulhousienne de Waibel Béton. « Nous avons passé un peu de temps pour régler la formulation. Nous avions déjà utilisé ce procédé, donc nous avons pu orienter les essais. » Au total, 60 m3 de bétons ont été projetés.

Lire aussi : Meurthe-et-Moselle : Reconversion écologique d’un site industriel

Par ailleurs, Albizzati a livré, sur le projet, des voiles droits pour le sous-sol, des voiles courbes pour le rez-de-chaussée. Et aussi huit poteaux réhaussés en forme de tulipe, dont le moule est l’œuvre d’Hans Coffrage. « L’essentiel de la problématique technique était de déterminé la bonne méthode d’intervention. Ensuite nous avions la technicité en interne pour réussir le défi », conclut Mathieu Courbot.

Article paru dans le n°105 de Béton[s] le Magazine

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