La Bauma 2013 a été l’occasion d’un évènement dans le monde du matériel et de l’ingénierie béton. L’allemand Putzmeister a en effet annoncé la reprise du groupe Italien de fabrication de centrales à béton Simem.
La Bauma 2013 a été l’occasion d’un évènement dans le monde du matériel et de l’ingénierie béton. En effet, l’Allemand Putzmeister, filiale du groupe chinois Sany depuis 2012, a annoncé la reprise du groupe italien de fabrication de centrales et de malaxeurs à béton Simem (50 M€ de chiffre d’affaires et 200 collaborateurs). Sans que le montant de la transaction n’ait été dévoilé, les deux groupes ont en effet annoncé joindre leurs forces sous l’égide de l’éléphant de Putzmeister.
Ce rapprochement donne naissance à un groupe transversal capable d’intervenir dans tous les métiers du béton, couvrant sa fabrication, son transport et sa mise en place. Un “full liner” du béton en résumé. D’autant que la division Putzmeister Lancy Machines à Mortiers (PL2M), créée en octobre 2012 et placé sous la direction d’Olivier Saint-Paul, a en charge la commercialisation des “petites machines”, pompes à chapes et à mortiers en tête.
« L’acquisition de Simem est une excellente nouvelle, se réjouit Sébastien Rives, directeur général de Putzmeister France. Elle arrive au moment où le marché de la centrale à béton est au ralenti en France, donc à un instant favorable pour opérer des développements. » D’autant que les produits Simem sont tout à fait en phase avec ceux de Putzmeister. « Il n’y a pas de décalage en termes d’images ou de qualité entre les deux marques… »
Quelques jours à peine après cette intégration, les prémices de la nouvelle stratégie Putzmeister commencent déjà à se dessiner. « Aujourd’hui, nous avons deux divisions : pompes à béton et toupies, depuis l’intégration d’Intermix », rappelle Sébastien Rives. Dans ce contexte, la division “centrales à béton” semble assez logique. Tout comme de voir la disparition de la marque Simem, au moins en France, au profit de Putzmeister. Côté produits, ceux-ci devraient faire leur apparition au catalogue dès 2014, le temps d’assurer la transition et l’intégration. Surtout que la transaction reste pour le moment soumise à l’approbation des autorités de la concurrence. Ce qui est très classique dans ce type de situation.