Le Conseil de Paris a annoncé l’adoption d’une nouvelle délibération dans l’affaire concernant l’extension et la modernisation du stade de tennis Roland-Garros.
Le 24 avril 2013, le Conseil de Paris a annoncé l’adoption d’une nouvelle délibération dans l’affaire concernant l’extension et la modernisation du stade de tennis Roland-Garros, porté par la Mairie de Paris et la Fédération française de tennis (FFT). Précédemment, le tribunal administratif de Paris avait jugé illégale une première délibération consacrée au projet pour deux raisons. D’une part, un manque d’information des conseillers de Paris, lors du vote. D’autre part, le taux de redevance demandé par la Ville, jugé « trop faible au regard des avantages de toute nature consentis ». La Ville a fait appel de cette décision et soumis une nouvelle délibération pour pallier les motifs exprimés par le tribunal.
Du côté des opposants, le groupe EELV (les Verts) au Conseil de Paris ne dissimule pas sa déception. En outre, à cause de la contre-expertise réclamée par certaines associations de riverains de défense de la nature et du patrimoine, dont Vieilles maisons françaises (VMF) et la Société pour la protection des paysages et de l’esthétique de la France (SPPEF), pour dénoncer le risque de dégradation encouru par le Bois de Boulogne. En mai dernier, elles avaient déjà proposé un contre-projet en quatre points :
- le maintien du court n° 1 ;
- la couverture partielle de l’autoroute A 13 ;
- la réimplantation d’une place des Mousquetaires entre les courts Suzanne Lenglen et Philippe Chartrier ;
- la construction d’un nouvel équipement de 3 000 places au Tennis Fonds des Princes.
Face à la nouvelle délibération adoptée, les associations comptent déposer un recours. Le projet, cher aux yeux du maire de Paris, Bertrand Delanoë, devrait connaître encore quelques rebondissements…