C’est officiel : l’architecte et ingénieur Rudy Ricciotti vient d’être élu à l’Académie des technologies. Il sera intronisé le 9 mars prochain, sous la coupole d'Antin du Palais de la Découverte.
C’est officiel : l’architecte et ingénieur Rudy Ricciotti vient d’être élu à l’Académie des technologies. Cette élection, proposée par Yves Malier, est le résultat d’un long processus examinant une trentaine de personnalités, toutes spécialités confondues. Académie à statut “d’établissement public placé sous la protection du Président de la République”, elle est installée au Grand Palais, à Paris. Rudy Ricciotti sera intronisé le 9 mars prochain, sous la coupole d’Antin du Palais de la Découverte.
Initiée par l’Académie des sciences et le ministère de la Recherche en 2000, l’Académie des technologies a plusieurs vocations. Parmi celles-ci, elle conseille nos gouvernants sur des sujets technologiques difficiles et à forte dimension sociale, elle participe aux travaux transversaux entre académies (sciences, médecine, agriculture, pharmacie, air et espace…) sur des sujets à vocation multidisciplinaire, elle assure de nombreuses réunions de valorisations de l’innovation en partenariat avec les régions, elle pilote le secrétariat de l’association des académies de technologies du monde entier (il y en a une trentaine)…
Ces différents travaux s’organisent au sein de 20 commissions ou groupes, dont urbanisme et villes du futur, formations ou actions régionales, auxquels Rudy Ricciotti contribuera sans doute.
Lauréat des plus hautes distinctions civiles et professionnelles, homme de l’art très ouvert au dialogue avec les chercheurs, aux nouveaux matériaux et aux nouveaux process, Rudy Ricciotti a été le premier architecte en Europe à prescrire le BHP dans un bâtiment à Marseille dès la décennie 1980, mais aussi, dès les années 1990, à concevoir en Bfup la Passerelle de la Paix, à Séoul, première d’une longue liste d’ouvrages magnifiques, dont le Mucem est un des plus récents. Au milieu de 200 membres issus de toutes les spécialités scientifiques et industrielles, il siègera près de ses confrères de la construction que sont Paul Andreu, Anthony Béchu, Jacques Lukasik, Yves Malier, Bernard Tardieu, Jean-Paul Teyssandier et Michel Virlogueux.
Enfin, on peut rappeler que cette Académie réunit des scientifiques, des médecins, des ingénieurs, des responsables d’entreprises high tech, mais aussi, pour une trentaine d’entre eux, des sociologues, des historiens, des économistes ou encore des juristes.