Modifié le 12/11/2018 à 10:35
L'enquête Phébus vise à étudier la précarité énergétique, en mettant en regard les revenus et la part des dépenses énergétiques.
En France, un tiers des ménages ont effectué des travaux pour la réduction de la facture énergétique et l’amélioration du chauffage (41 %) ou la réparation des équipements anciens ou détériorés (38 %). L’enquête relève une disparité dans le profil des ménages, qui engagent des travaux de rénovation thermique. Leur situation, le coût, le financement et les aides potentielles sont des facteurs primordiaux. Dans le cas des logements en immeuble collectif, les propriétaires sont 44 % à avoir réalisé des travaux, dont 76 % pour motif énergétique contre 26 % pour les locataires, dont 66 % toujours pour motif énergétique. Un peu moins de la moitié de ces propriétaires ont bénéficié d’une aide de financement, tandis que les locataires ne sont que 1 %. Pourtant les maisons individuelles et les logements locatifs en immeuble collectif ont reçu plus de recommandations lors des diagnostics de performance énergétique réalisés en 2013.
Les ménages en situation de précarité au sens TEE (taux d’effort énergétique) et au sens du froid font, eux aussi, l’objet d’un grand nombre de recommandations (5,1 pour le premier et 4 pour le second, contre une moyenne de 3,6 pour l’ensemble des ménages).