L’Unicem célèbre ses 30 années de démarches en faveur du développement durable. L’Union voit la suite avec ambition et demande plus de reconnaissance auprès des pouvoirs publics.
A l’occasion de ses 30 ans, l’Unicem revient sur trois décennies d’actions en matière de développement durable. Dès 1992, les producteurs de granulats se souciaient déjà de l’impact environnemental de leurs activités d’exploitations. Pour cela, ils ont créé la “Charte professionnelle des producteurs de granulats”. Cette dernière engageait les acteurs du secteur dans des actions responsables, portant notamment sur la préservation de l’eau et le respect de la biodiversité. Les adhérents se mobilisaient aussi pour la maîtrise de l’énergie et la réduction des émissions de poussière. Dans le prolongement, les industriels de la filière ont élaboré, en 2004, la “Charte environnement des industries de carrières”. Puis, c’est en 2017 que naît l’Unicem Entreprises Engagées. L’association a vu le jour pour faciliter et favoriser l’intégration de la Responsabilité sociétale des entreprises (RSE) dans la stratégie et les pratiques de la filière. Elle lance ainsi la “Charte RSE”.
Les ambitions de l’Unicem Entreprises Engagées
A partir de 2021, le nom des démarches évolue. La “Charte environnement des industries de carrières” devient “Cap environnement”. Tandis que la “Charte RSE” se transforme en “Label RSE”. A ce jour, près de la moitié des sites de production du béton prêt à l’emploi adhérents au SNBPE sont engagés dans cette démarche de responsabilité sociétale. Idem pour “Cap environnement” qui regroupe 50 % de la production de l’UNPG. « L’avenir nous invite à poursuivre nos efforts et à renforcer nos ambitions,
Lire aussi : L’Unicem Entreprises Engagées se mobilise pour la RSE
souligne Louis Natter, président de l’Unicem Entreprises Engagées. Nous porterons une attention toute particulière à l’accompagnement des entreprises de toutes tailles, en particulier des PME et des TPE. Et surtout, nous nous mobiliserons pour que ce label, qui valide toutes les conditions requises, obtienne la reconnaissance qu’il mérite auprès des pouvoirs publics. » En complément, l’association souhaite que les entreprises labellisées puissent bénéficier d’aides relatives à la transition écologique et la décarbonation.