Dans le cadre du Grand Paris Express, quelque 47 Mt de terres doivent être excavées. En charge du projet, la Société du Grand Paris souhaite les valoriser à hauteur de 70 %. D’où une vaste expérimentation visant à en transformer une partie en constituants minéraux pour la production de liants bas carbone à destination des bétons. Ceci, en partenariat avec le bureau d’études Neo-Eco et l’Ecole Mines-Télécom Nord Europe. Et avec l’aide de l’Ademe, qui a subventionné un tiers de l’expérimentation.
Article paru dans le n°106 de Béton[s] le Magazine.
I – Quel est le contexte ?
Chaque année, entre 2 500 et 4 250 Mm3 de béton sont produits dans le monde. L’industrie de la construction a donc un impact environnemental important. Impact qu’elle s’est engagée à réduire pour atteindre les objectifs d’émissions définies dans le cadre de Stratégie Nationale Bas Carbone.
Environ 94 % des émissions du béton sont liés à celle du ciment. La production de 1 t de clinker, son principal constituant, génère environ 765 kg de CO2 (source infociments.fr). Mais aujourd’hui, des solutions existent ou sont en train d’émerger, afin de réduire ce bilan… Tout en préservant les ressources.
1- L’utilisation de constituants minéraux produits à partir de terres excavées représente un avantage économique et écologique. La valorisation de ressources secondaires comme les déblais et terres flash calcinés, les métakaolins, peut représenter une nouvelle source de matière permettant de développer des liants moins carbonés. Et aussi performants que les liants traditionnels, à travers une démarche performancielle.
Cet article est réservé aux abonnés
des revues Béton[s] le Magazine et Process Industriels.
En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr :
- Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction…
- Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses)
- + vos newsletters pour suivre l’info en continu