Pour sa cimenterie de Saint-Egrève, au Nord-Ouest de Grenoble, Vicat exploite un téléphérique, qui fait le lien entre la carrière et le site de production. Un installation centenaire, plus que jamais en phase avec les enjeux environnementaux actuels.
Dans le massif alpin, entre la Chartreuse et le Vercors, sied la vallée de Saint-Egrève (38), au milieu de laquelle est installée la cimenterie Vicat, du même nom. Cette dernière est alimentée par la carrière de Sassenage. Un schéma classique, si ce n’est que la carrière est à flanc de montagne, côté Vercors. Soit à 2 km à vol d’oiseau de la cimenterie. A bien plus par la route, surtout, à travers des lacets, des virages et un dénivelé certain. Dès 1920, la solution trouvée pour acheminer la matière première a reposé sur un téléphérique, qui faisait le lien entre les deux sites industriels. Un équipement toujours en activité…
Un monument d’histoire industrielle
« Aujourd’hui, nous déplaçons 95 % de nos matériaux par le biais de ce téléphérique, explique Jean-Pierre Simon, directeur de la cimenterie. Au moment de sa création, il y avait déjà plusieurs téléphériques industriels sur les deux versants de la vallée. Aujourd’hui, à ma connaissance, il n’en reste que deux en France : le nôtre et un second, dans les Pyrénées. Il faut bien comprendre qu’il est vital pour notre activité, puisque faire le chemin en camions serait bien plus long, bien plus coûteux et surtout beaucoup moins écologique. »
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