Dans les années 1960, le Président égyptien Nasser lance la construction du “Grand” barrage d’Assouan sur le Nil. Pour sauver des eaux les deux temples d’Abou Simbel, un chantier de sauvetage par l’Unesco est mis en œuvre.
Retrouvez cet article dans le n° 78 de Béton[s] le Magazine
Le 22 mars 1813, le Suisse Johannes Ludwig Burckhardt, accompagné du guide Mohamed Abou Saad, découvre une entrée sous le sable le grand temple d’Abou Simbel. Situé à proximité de celui de Néfertari, qui était déjà connu. Ainsi, ce site compte deux immenses réalisations dédiées à Ramsès II, pharaon de la XIXe dynastie, et à son épouse préférée. Ces deux temples sont érigés sur les collines sacrées de Méha et d’Ibshek sur les rives du lac Nasser, en Nubie (Sud de l’Egypte).
Les travaux de déblaiement du grand temple ne débutent qu’en 1907. En effet, à la suite de la première surélévation du barrage d’Assouan et de la montée des eaux, Alexandre Barsanti, architecte-égyptologue italien au service des Antiquités de l’Egypte, est chargé de faire déblayer la terrasse. Ainsi que d’extraire les statues qui l’ornent, de dégager la chapelle du Nord, d’achever de désensabler l’ensemble et d’effectuer des travaux de consolidation.
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