S’appuyant sur une technologie de captage et de transformation du CO2 en granulat synthétique, Blue Planet intègre la WCA, en tant que membre corporate associé.
L’Association mondiale du ciment (WCA) a annoncé avoir accueilli dans ses rangs la start-up Blue Planet, en tant que membre corporate associé. Née dans la Silicon Valley (Californie, aux Etats -Unis), celle-ci a développé un concept de capture du CO2, qui élimine de manière définitive la présence de dioxyde de carbone dans l’air. Ce gaz est ensuite transformé en granulats légers revêtus de calcaire synthétique, via un procédé de minéralisation. Les matériaux ainsi obtenus peuvent être utilisés dans le béton. Blue Planet est impliquée dans plusieurs projets majeurs, dont celui de l’aéroport international de San Francisco où ses granulats sont mis en œuvre.
Ce qui différencie l’approche Blue Planet des autres technologies est qu’elle ne nécessite pas d’étape de purification, réduisant d’autant les coûts de transformation.
« Le ciment est la source d’environ 7 % des émissions globales de dioxyde de carbone. En l’absence de technologies permettant d’atteindre les accords de Paris sur le climat, il est vital, pour nos membres d’être en contact avec des concepts viables pour la planète. Et dans des coûts raisonnés », explique Ian Riley, directeur général de la WCA. Et Brent Contantz, fondateur de Blue Planet, de conclure : « Blue Planet a été lancée pour réduire les émissions globales de CO2, en les transformant en un granulat synthétique pour la production de béton. Ce qui est tout à fait dans la lignée des inspirations de la WCA ».