Ayant grandi au fur et à mesure de l’ajout de compétences à son portefeuille, LD Contrôles peinait à se défaire de l’image réductrice de simple spécialiste du béton. En réorganisant sa structure en plusieurs pôles “métiers”, Fabrice Lapié, son Pdg, espère faire mieux reconnaître l’ensemble du catalogue de savoir-faire de l’entreprise.
Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine
Depuis peu, vous avez réorganisé LD Contrôles en différents métiers. Pouvez-vous détailler cette nouvelle structuration ?
Fabrice Lapié : Depuis deux ans, nous retravaillons l’organisation interne de LD Contrôles. La période du Covid nous a permis de prendre le temps de mettre cela en place. Nous avons fait le bilan avec les directeurs et associés du réseau. Et avons fait le constat qu’il y avait un problème d’identification de nos compétences. On nous perçoit encore trop comme uniquement un spécialiste du béton et des granulats, alors que nos domaines d’intervention sont bien plus larges.
Ainsi, dans chacun de nos laboratoires, il y a désormais la structure “LD Contrôles”, spécialiste des essais sur bétons et granulats. Quant à LD Métrologie, l’entité s’occupe des mesures de contrôle de la précision du matériel. Le pôle “métiers” LD Structures assiste les experts et ingénieurs en charge de l’étude de structures des bâtiments. Puis, LD Expertises regroupe les activités de réhabilitation, en accompagnant l’analyse de l’existant. Enfin, LD Formations permet à nos clients de réaliser des montées en compétence.
Aujourd’hui, l’activité liée aux bétons et aux granulats ne représente plus que 35 % de notre volume d’affaires, mais nous gardons cette image réductrice. Il nous faut mieux communiquer sur l’ensemble de nos savoir-faire. Cette mise en avant de chaque métier devrait y aider.
Vous avez aussi lancé une nouvelle structure LD Géotech…
Oui, cela tient à une rencontre avec Bastien Marcé et Quentin Chevalier. Bastien travaillait sur Toulouse et voulait rentrer dans sa région d’origine. Nous avons donc ouvert LD Géotech Adour, à côté de Biarritz. Pour le moment, cette structure interviendra dans le Sud-Ouest sur les questions de géométrie des sols, avant que les compétences soient déployées au niveau national. Bientôt, dans chaque laboratoire, un technicien et le matériel associé seront capables d’effectuer les études de sol G1. Pour celles allant de G2 à G5, Bastien Marcé assurera l’accompagnement. Enfin, pour couvrir le Nord-Est, l’entité LD Géotech Rhin devrait venir compléter l’organisation dès 2023.
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C’était surtout un problème de communication autour de vos compétences ?
Nous avons un panel de 300 à 350 essais. Nous montons en compétence en permanence. Et lorsque j’appelle nos clients, ils sont toujours surpris des accompagnements que nous pouvons leur apporter. Nous n’avons jamais vraiment pris le temps d’expliquer l’ensemble des domaines sur lesquels nous intervenons. Ainsi, des compétences qui sont largement proposées à Lure ne le sont presque pas à Bordeaux. Et d’autres le sont à Lyon… En communiquant sous forme de métiers, il est plus facile pour nous de mettre en avant nos savoir-faire auprès de nos clients ou sur nos réseaux. Ces savoir-faire sont bien plus aisément identifiables. Depuis la rentrée 2021, avec cette nouvelle organisation, à chaque fois que nous faisons un post sur un métier précis, nous avons des appels. Cela confirme qu’il fallait revoir cette communication et cette organisation.
Vous avez aussi changé de logo et aussi agrandi vos laboratoire central et siège social…
Le logo a été revu pour correspondre à cette nouvelle organisation par métiers. Lancé il y a plusieurs mois, le chantier du siège social, à Aurillac, est à présent achevé. Dans le même temps, avec Christine Guibert, responsable administrative, nous avons recomposé notre équipe et agrandi notre pôle administratif, en intégrant un service RH et une secrétaire polyvalente. D’un point de vue infrastructure, nous allons construire un nouveau laboratoire pour l’agence de Bordeaux. Enfin, nous continuons aussi à travailler sur la transition écologique et confortons notre logique RSE.
Propos recueillis par Yann Butillon