Philippe Dutheil, gérant d’Even.pro, organisateur de Vrac Tech Expo, présente l’évènement, qui aura lieu du 4 au 6 octobre 2016, au Parc des expositions du Mans.
Première édition pour un salon d’un nouveau genre, Vrac Tech Expo est une exposition pionnière dans les solutions pour la gestion du vrac. Philippe Dutheil, gérant d’Even.pro, organisateur du salon, présente l’évènement, qui aura lieu du 4 au 6 octobre 2016, au Parc des expositions du Mans.
Comment vous est venue l’idée de créer Vrac Tech Expo ?
Philippe Dutheil : Depuis plus de dix ans, nous organisons les salons Sepem Industries : sept salons professionnels sur les équipements récurrents dans le milieu industriel. Au travers de rencontres avec les équipementiers, nous nous sommes rendu compte qu’il n’existait pas un salon spécifique sur la gestion des produits en vrac1.Quelques produits de niches étaient présents sur des salons agricoles, de laboratoires ou de matières premières, mais aucun ne concernait l’ensemble du secteur. Les généralistes nous ont donc tous demandé de réfléchir à un évènement commun.
Pourquoi avoir choisi de l’installer au Mans
P. D. : Nous avons étudié notre fichier d’industriels et tenté de trouver une position centrale par rapport à ces derniers. Nous avions des possibilités à Orléans et au Mans. Ce sont les accès TGV et autoroutes, qui ont fait la différence.
Vous avez un positionnement particulier, pouvez-vous nous l’expliquer ?
P. D. : Nous avons regardé ce qui se faisait en France et en Europe. Encore une fois, il y a de nombreux salons avec des sections sur la gestion du vrac. Mais aucun focalisé sur les entreprises, qui ont des solutions générales. Notre but a donc été de réunir tous les acteurs du secteur, ceux qui ont des solutions très spécifiques, ainsi que les grandes marques qui savent intervenir sur tous les marchés.
En avez-vous profité pour mettre sur pied des conférences ou des colloques entre professionnels ?
P. D. : Nous proposons trois micro-conférences sur les risques liés aux explosions, sur l’aide à l’écoulement par canon à air et sur le transfert pneumatique. Mais ce n’est pas notre objectif principal. Nous verrons comment le salon évolue dans le futur pour y incorporer des ateliers, des conférences… Mais avant tout, les professionnels sont là pour faire du business. C’est à la hauteur de leurs contacts et des affaires qui en découleront que nous serons jugés. C’est pourquoi cinq de nos salariés ont identifié 10 000 sites industriels, qui ont des besoins en gestion de vrac. Ils les ont contactés pour avoir les noms, les mails et les fonctions des décideurs techniques. Nous avons ainsi touché 45 000 personnes, dont le problème de tous les jours est la gestion de leurs vracs. Ce qui devrait permettre à nos exposants de faire des rencontres intéressantes.
Justement, avez-vous des objectifs en termes de visitorat ?
P. D. : La réponse facile est de dire que nous visons plus la qualité que la quantité, mais c’est le cas. Au niveau des chiffres, nous attendons 3 000 visiteurs sur 3 j, uniquement des professionnels. Les personnes croisées dans les allées seront des responsables, qui ont des problèmes de gestion de vrac, depuis la réception de matières premières en passant par le pesage, le broyage, l’ensachage, le stockage ou le transport, et qui seront là pour trouver des solutions.
Au niveau des exposants, est-ce qu’il y a un portrait robot qui se détache ?
P. D. : Non, c’est compliqué, puisque notre but était de réunir des Français et au moins 20 % d’Européens, ce que nous avons atteint. Nous voulions des entreprises de taille nationale et internationale, des sociétés généralistes comme d’autres avec des solutions concernant des niches… Il n’y a donc pas d’entreprises types, mais un panel complet des technologies pour la gestion du vrac. Dans l’ensemble, ce sont plutôt des industriels, spécialistes du “mouton à cinq pattes”.
Propos recueillis par Yann Butillon
1Vracs alimentaires, pharmaceutiques, industriels et de matière premières.
Retrouvez les pages complètes des nouveautés VRAC TECH EXPO dans le prochain numéro de CBPC, qui sera téléchargeable gratuitement à partir du 4 octobre.